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50 % de femmes dans le secteur de la Tech : notre combat !

À l’occasion de la semaine des filles dans le numérique, il est essentiel de rappeler que l’égalité filles-garçons commence dès le plus jeune âge, notamment dans l’éducation et l’accès aux compétences numériques.

Maïla, Émeline, Sylvie, Sylvia, Frédérique et Amandine ne sont pas seulement des prénoms, mais bien des femmes qui ont choisi d’apporter un témoignage sur leur métier dans le cadre de nos programmes éducatifs et d’expliquer leur quotidien, leur passion et leurs responsabilités. Leurs témoignages ouvrent le champ des possibles en représentant toutes les jeunes filles qui se posent des questions sur leur avenir, qui s’intéressent aux sciences et à l’informatique, mais qui ont peut-être des doutes sur leur capacité à pouvoir embrasser des carrières dans ces domaines.

« Est-ce que je serai la seule fille dans mes cours à l’école d’ingénieur ou à l’université ? » Aïssata, 17 ans.

« Est-ce que mes collègues me respecteront dans ma fonction ? » Maëlle, 15 ans.

« Est-ce que mes parents seront d’accord avec mes choix d’orientation ? » Sarah, 14 ans.

« Est-ce que ce sera trop compliqué d’avoir des enfants et d’aller au travail ? » Victoire, 9 ans.

Ces doutes persistent encore aujourd’hui, alimentés par des stéréotypes ancrés dans la société qui influencent la perception des rôles et des compétences selon le genre.

Donner la parole à ces femmes qui ont choisi de suivre leur passion pour des carrières jugées d’un domaine « masculin » ou très prenantes permet de casser ces stéréotypes et de contribuer à bâtir une société plus égalitaire.

Pour la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars Deborah Elalouf-Lewiner, fondatrice de Tralalere, société de l’Edtech, Experte EdTech & business angel a pris la parole :

«  Les filles ont une place à prendre dans les STEM. Brisons les stéréotypes, et ce avant qu’elles n’aient fait leurs choix d’options au collège. C’est un engagement que je prends en tant que mère de trois enfants, en tant que femme dans la Tech et en tant qu’entrepreneure. Je suis convaincue que la diversité est un atout pour tout secteur. L’ Ed Tech France montre l’exemple : chez Tralalere nous sommes à 50/50 pour la parité avec 40 salarié(e)s, en particulier dans les postes de direction. Plus du tiers des fondatrices des Edtechs sont des femmes ! C’est une voie que nous défendons chez TRALALERE, dont les ressources d’éducation  au numérique sont largement mobilisées dans le scolaire et le périscolaire :  inspirons les jeunes filles – comme les garçons -, à se projeter – ensemble – et se sentir légitimes dans les sciences, la technologie et l’ingénierie. Comme entrepreneures, comme chercheures, comme expertes.

Chez Tralalere, avec notre programme CitizenCode accessible à toutes et tous, nous apprenons aux jeunes à se projeter dans la programmation et les métiers de la tech, avec une sur-représentation de femmes, volontairement. (Allez, les garçons sont acceptés aussi… )

Également, avec “Vinz et Lou, les filles et les garçons”, une série travaillée avec Réseau Canopé pour déjouer les stéréotypes de genres, nous sensibilisons les plus petits à ces sujets. Nous travaillons sur de nouveaux projets dédiés aux « rôles modèles », mais il reste beaucoup à faire ! »

Dans le domaine de la tech, la parité homme-femme n’est pas encore une réalité ! C’est pour cela que nous demandons un engagement de toute la filière numérique !

L’égalité entre les filles et les garçons dans le secteur technologique est une nécessité non seulement éthique, mais aussi économique et sociale. Pourtant, les femmes restent largement sous-représentées dans les métiers du numérique, de la programmation et de l’ingénierie, environ 24% selon l’INSEE. Dès l’école maternelle, de nombreux stéréotypes influencent les choix d’orientation des jeunes filles, limitant leur accès aux carrières scientifiques et techniques.

Lutter contre ces inégalités implique d’agir en sensibilisant sur la place des femmes dans le numérique. Il est essentiel de montrer aux jeunes femmes qu’elles ont toute leur légitimité dans ce domaine et de leur fournir les outils pour développer leurs compétences en toute confiance. Encourager leur participation active dans la tech, c’est garantir un secteur plus diversifié, plus représentatif, plus innovant et plus performant.

En cette Journée internationale des droits des femmes, il est urgent de rappeler que l’égalité filles-garçons dans la tech ne doit plus être un combat, mais une évidence. Investir dès aujourd’hui dans une éducation numérique inclusive, c’est bâtir une société plus juste et plus prospère pour demain.

L’égalité filles-garçons ne se décrète pas, elle se construit au fil des jours. Avec les activités et les ressources pédagogiques menées par les programmes de Tralalere, nous avons l’opportunité de promouvoir un apprentissage du numérique inclusif et équitable.

Investir dans cette éducation, c’est offrir aux filles et aux garçons les mêmes chances de réussir et de s’épanouir dans le monde de demain.

En cette semaine des filles dans le numérique, rejoignez-nous pour faire du numérique un levier d’égalité, où chaque enfant, quel que soit son genre, puisse développer son plein potentiel sans barrière ni préjugé !